Le 19 mai 2024 à 18h33, modifié le 20 mai 2024 à 12h12
À Camaret-sur-Mer, la 30e édition de la Randorade s’est tenue dimanche 19 mai. Cette édition a rassemblé 4 000 personnes, dont 3 000 randonneurs. Plusieurs animations ont rythmé l’événement.
L’ambiance était estivale et joyeuse pour la 30e édition de la Randorade qui s’est déroulée toute la journée, dimanche 19 mai 2024, à Camaret-sur-Mer. La Randorade dont le but premier est de collecter des fonds pour les écoles Diwan de Brest, est organisée chaque année dans une commune différente. « Cette édition a rassemblé 4 000 personnes dont 3 000 randonneurs », précise Mathieu Herry, secrétaire de l’association. Un vrai succès pour les organisateurs qui proposaient cinq parcours de 5 à 35 kilomètres pour découvrir le littoral, la campagne et les trésors patrimoniaux camarétois.
Du théâtre et des concerts
Les participants ont loué unanimement l’organisation mise en place, les fléchages, les points de restaurations, les animations, sans oublier les avertissements mis en place sur les routes menant à Camaret et destinés à protéger les marcheurs. Les participants venant de Brest ont pu prendre place à bord du Pétrel pour effectuer la traversée de la rade. « Nous nous y sommes pris un peu tard. Ils ne restaient que des places pour un départ à 7 h 30 », expliquent Ninneg et Ewena, deux bretonnantes, brestoises, et supportrices de Diwan. « C’était un peu tôt pour un dimanche », précisent en riant leurs compagnons Antoine et Axel, « Nous sommes venus en voiture ».
Au pied de la tour Vauban, les participants ont pu se restaurer et se désaltérer autour de tables disposées derrière la chapelle, tout en écoutant les différents groupes de musiciens (Bazbaz et Crazy PP, Poe, Skrab), ou s’amuser avec la compagnie de théâtre « Les 7 bras ». L’univers maritime n’a pas été oublié. Ainsi, le public a pu embarquer à bord du Dalh Mad, vieux gréement de la rade de Brest, et découvrir le plan d’eau camarétois, tandis que les amateurs pouvaient découvrir des produits artisanaux, acheter des ouvrages en breton.
Source : Le Telegramme